La réglementation israélienne de la gestation pour autrui: Ça nous tient à cœur (mais seulement chez nous)!

Translated title of the contribution: The Israeli Regulation of Surrogacy: We Care (But Only Locally)

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Abstract

 En avril 2015, un tremblement de terre dévastateur a ébranlé le Népal. Parallè- lement à de nombreuses histoires tragiques, une histoire concernant la GPA a attiré l’attention des médias internationaux : avant même que la poussière ne retombe, un avion envoyé par le gouvernement israélien atterrit au Népal et évacua 26 nouveau-nés issus de GPA ainsi que leurs futurs parents israéliens, laissant sur place les mères porteuses – certaines d’entre elles toujours enceintes –, les abandonnant à leur sort après la catastrophe. La couverture médiatique a mis en évidence à la fois le nombre notable d’Israéliens impliqués, ainsi que la différence manifeste faite par les forces de sauvetage israéliennes entre les bébés et les mères porteuses.<br>Cette distinction entre Israéliens et non-Israéliens est une notion enracinée dans l’attitude israélienne envers la GPA. Bien que la GPA au niveau local soit étroitement surveillée et réglementée de manière très rigoureuse, afin de pro- téger les intérêts de toutes les parties impliquées, la position israélienne envers la GPA à l’étranger est très différente : Israël n’assume aucune responsabilité concernant le processus ou la mère porteuse, fait très peu pour sélectionner les parents et ne semble avoir aucune position sur ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. En définitive, ce qui est interdit par Israël quand c’est fait au niveau national, est facilement reconnu et accepté quand c’est fait à l’étranger.<br><br><b>English Abstract:</b> In April 2015, Nepal underwent a devastating earthquake. Alongside many tragic stories, one story involving surrogacy caught the eye of international media: even before the dust settled, an airplane sent by the Israeli government landed in Nepal and evacuated 26 newborn surrogacy babies and their Israeli intended parents, leaving the surrogates – some of them still pregnant – to fend for themselves in the post-catastrophe Nepal. The media coverage noted both the noticable number of Israelis involved, and the clear divide Israeli rescue forces made between babies and surrogates.<br><br>This division between Israelis and non-Israelis is a notion rooted in Israeli attitude towards surrogacy. While local surrogacy is closely monitored and regulated in a very detailed manner, in order to protect the interests of all parties involved, the Israeli position towards cross-border surrogacy is very different: Israel doesn’t assume any responsibility on the process or the surrogate, and does very little to screen the parents and seem to have no position at all as to what is permissible and what is not. So much so that what is banned by Israel when done locally, is easily recognised and accepted when done internationally.
Translated title of the contributionThe Israeli Regulation of Surrogacy: We Care (But Only Locally)
Original languageFrench
Title of host publicationLA GESTATION POUR AUTRUI
Subtitle of host publicationAPPROCHES JURIDIQUES INTERNATIONALES
EditorsVéronique Boillet, Marta Roca
PublisherANTHEMIS
Pages109-124
ISBN (Print)978-2807203877
StatePublished - 2018

Publication series

NameVéronique Boillet, Marta Roca I Escoda and Estelle Du Luze, La Gestation Pour Autrui 109-124 (2018)

Keywords

  • Surrogacy
  • Israel

Fingerprint

Dive into the research topics of 'The Israeli Regulation of Surrogacy: We Care (But Only Locally)'. Together they form a unique fingerprint.

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